Musée de Rome et Palais Braschi

Escalier d’honneur

Le Musée de Rome hébergé dans le majestueux Palais Braschi rassemble une grande variété d’œuvres d’art liée à l’histoire de la ville depuis le Moyen Age jusqu’à la première moitié du XXe siècle.

Le musée

Les œuvres du musée de Rome abordent divers aspects de l’histoire culturelle, topographique, architecturale, sociale et artistique de la capitale italienne. De nombreux objets, mobiliers, gravures, photographies et même calèches enrichissent les collections, dont n’en est exposée qu’une sélection.
C’est la collection de peintures qui est la plus importante, de grande valeur documentaire, réalisées entre les XVIe et les XVIIIe siècles, pour les cérémonies et les événements civils et religieux.
La sculpture est présente par des œuvres monumentales, des bustes, des croquis et des modèles en argile.
Une importante collection se compose de dessins et d’aquarelles, estampes, gravures et livres qui témoignent de l’histoire et l’évolution de l’art graphique et de ses techniques du XVIe au XIXe siècle. Les œuvres sont d’un caractère essentiellement iconographique et documentaire sur l’histoire et la topographie de la ville.
Une collection est constituée d’anciennes photographies des Archives photographiques communales, des XIXe et XXe siècles.

Le Palais Braschi

Palais Braschi

Situé au cœur de la Rome de la Renaissance, entre la Place Navone et le Cours Vittorio Emanuele II, le Palais Braschi fut commandé à l’architecte Cosimo Morelli à la fin du XVIIIe siècle pour la résidence de Luigi et Romualdo Braschi-Onesti, neveux du pape Pie VI (1717 – 1799, élu pape en 1775).
La façade a une base en travertin, puis un bossage au rez-de-chaussée et une mezzanine. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont ornées d’une tête de lion avec une pomme de pin dans la gueule. Celles du premier étage au tympan curviligne ont des festons de feuilles de chêne avec des étoiles.
À l’intérieur se découvre le majestueux escalier d’honneur, orné de statues antiques, de stucs, avec ses 18 colonnes de granit rouge dont les chapiteaux portent les armoiries des Braschi et des Onesti.
Au coin sur la Piazza del Pasquino se trouve le Pasquino, la plus célèbre statue parlante de Rome.

Brève histoire

Construit avec des richesses fournies par le pape à son neveu, et par l’attribution de nombreux privilèges, ce palais est un témoignage significatif de népotisme pontifical, et le dernier construit pour la famille d’un pape, avant les changements politiques et culturels radicaux qui suivirent la Révolution française.

Rassemblement de femmes place du Capitole. Il Giovane (XVIIe)

Il fut construit à la place du Palais Orsini détruit à l’occasion, édifice du XVe siècle érigé par Francesco Orsini, préfet de Rome, puis habité par plusieurs cardinaux, et finalement par les Santobono Caracciolo qui le vendirent en 1790 à la famille Braschi Onesti.
La construction du nouveau palais commença en 1792, en partie achevé en 1794, et fut interrompue pendant l’occupation française de 1798 – qui coûta la mort à Pie VI en exil –, pour reprendre en 1802. En 1804, le monumental escalier d’honneur est achevé, ainsi que le premier étage de la chapelle attribuée à Valadier.
Les problèmes économiques du duc Luigi Braschi Onesti qui décéda en 1816 empêchèrent l’achèvement du palais. Les Braschi mis en faillite, le palais fut transféré aux Silvestrelli.
Ces derniers le vendirent à l’État italien en 1871, et le bâtiment a été utilisé comme siège du ministère de l’Intérieur et présidence du Conseil, et plus tard par des institutions fascistes. Beaucoup de dégâts furent causés par la destruction et le pillage.
Depuis 1952, il abrite le Musée de Rome, et ce n’est qu’en 1990 que la propriété du bâtiment passa de l’État à la Ville de Rome.
Fermé pour cause de danger en 1987, le bâtiment a connu de nombreuses restaurations. Il fut partiellement ré-ouvert en 2002, pour être achevé en 2010.

Carte et adresse

Informations

Photos et visite

Façade sur la Piazza San Pantaleo

Vue sur la Place Navone
Agostino Tassi, l’albero della cuccagna sulla piazza del campidoglio (1632)
Artista del 17e, corteo papale a ponte sant angelo (1637)
Artista della prima meta del 17e, gioco delle bocce alle falde del gianicolo
Artista del 17e, seconda meta, La peste a trastevere nel 1656
Circa 1629, Bartholomeus Breemberg, Fantasia di vedute romane
Charles la Croix, Festa notturna nella darsena di Civitavecchia, 1763